La précarité des AESH ne touche pas que les personnels eux-mêmes et leurs familles: elle impacte aussi directement les élèves en situation de handicap accompagné·es dans les classes.

Salaires inférieurs au seuil de pauvreté, absence d’évolution salariale, temps partiels subis, mutualisation excessive des accompagnements, indigence des formations dispensées, manque de considération… Les quelques 1 100 AESH que compte le département des Pyrénées Atlantiques connaissent des conditions de travail et d’emploi proprement inacceptables.

Pas étonnant dès lors que près d’une centaine d’AESH du 64 fasse chaque année le choix de mettre fin à leurs missions au sein de l’Education nationale.

Les effets de la précarité des personnels s’étendent ainsi jusqu’aux élèves eux-mêmes qui sont les premières victimes de ces démissions de professionnel ·les et des changements constants d’accompagnant·es qu’elles induisent.

Les élèves accompagné·es et leurs familles subissent également la précarité imposée aux AESH. Pour solliciter leur soutien vers l’obtention de meilleures conditions de travail pour les AESH, la FSU 64 s’est adressée à eux via les différentes associations de parents d’élèves présentes dans le département: