Comme attendu, le résultat électoral du 9 juin signe la déroute du camp macroniste et un énième renforcement du poids électoral de l’extrême droite. L’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale et la tenue des élections législatives (dans moins de 3 semaines !) rendent possible, à très brèves échéances, l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite à la tête du gouvernement. Cette perspective dont s’accommoderaient sans difficulté les forces du CAC 40, serait en revanche une catastrophe pour les classes populaires, qui verraient s’adjoindre à l’ordre néo-libéral autoritaire une féroce politique ethno-nationale visant à les diviser et les affaiblir.

Dans ce contexte gravissime et dangereux, l’ensemble des salarié.es, retraité.es, étudiant.es, privé.es d’emploi doivent prendre la mesure de la gravité du moment pour le monde du travail et l’ensemble de la société. Il est minuit moins cinq dans notre pays et seule l’unité des forces populaires progressistes peut offrir une issue positive à la crise actuelle. Il reste moins de 20 jours pour fédérer au-delà des dissensions les forces sociales et rendre indispensable la constitution d’une alternative politique de progrès social et écologique.

La FSU 64 appelle les forces sociales démocratiques et progressistes, qu’elles soient syndicales, associatives, politiques ou citoyennes, à soutenir un programme politique comportant des mesures d’urgence en faveur du monde du travail (hausse du SMIC, retour de la retraite à 60 ans, plafonnement des prix de l’énergie…) et contre les politiques de régression sociale (réforme de l’assurance chômage, désindexation des pensions de retraites, démantèlement de l’assurance maladie par la multiplication des exonérations de cotisations sociales…) et environnementale.